Parmi les derniers fabricants de chaussures infantiles en France, le groupe Shoemakers croit en son atout principal : la qualité. Alexandra Bois, qui a regroupé en 2015 différentes marques dont Pomd’Apin Cloaire et Choo Pom sous l’égide du groupe Shoemakers, n’et pas peu fière, d’avoir préservé ainsi un fleuron de la cordonnerie français et d’avoir pu soutenir un réseau de boutiques dédiées.
Cela a évité que le groupe ne tombe dans les mains d’un grand investisseur chinois. L’entrepreneuriat local et le soutien au commerce de proximité est très important pour assurer l’approvisionnement comme on a pu constater pendant la crise du coronavirus, mais il évite aussi beaucoup de transports et contribue donc également à la lutte contre le changement climatique.
Malgré la compétition féroce de la basket et un marché du prêt-à-porter très concurrentiel , aujourd’hui Shoemakers vend en moyenne 500 000 paires à près de 250 000 clients par an. La PME, qui compte actuellement 190 collaborateurs, a enregistré un chiffre d’affaires avoisinant les 16 millions d’euros en 2019. Pom d’Api, sa griffe la plus connue, propose les souliers les plus haut de gamme avec des prix moyens qui avoisinent les 90 euros.
Alexandra Bois est consciente du fait que cela peut représenter beaucoup dans le budget d’une famille modeste, mais elle souligne que la qualité a un prix et elle constate aussi que la majorité de ses clients ne sont pas ceux qui ont le plus gros pouvoir d’achat . L’entreprise possède 15 boutiques physiques affiliées directement à ses marques phares en France, Pom d’Api et Shoo Pom en l’occurrence. Un réseau de 300 commerçants indépendants vendant ses modèles complète ses points de vente. Sans oublier l’international, que Shoemakers soigne depuis 5 ans maintenant.
Le groupe possède en effet des magasins en Belgique, Suisse, Liban, Koweit, Algérie et dans la fédération de Russie.
Plus d’infos : www.pomdapi.fr