Depuis trois ans maintenant, Jho aide les femmes à mieux vivre leurs menstruations en leur proposant des protections hygiéniques bio. Pour élargir sa gamme et combler tous les besoins, la startup vient de lever 2 millions d’euros. Dorothée Barth, une ancienne journaliste, qui s’était déjà intéressée à la question de la toxicité de certains produits a lancé la marque de tampon bio en France après une rencontre avec un entrepreneur américain et après avoir parlé avec Coline Mazeyrat qui partageait sa vision sur les possibilités de créer un monde meilleur en montrant aux consommateurs de nouvelles voies de cosommation.

En mettant en avant la composition pour le moins inquiétante des protections hygiéniques existantes, le syndrome du choc toxique a fait prendre conscience aux femmes de l’impact des tampons, cups et serviettes sur leur corps. Dorothée Barth et Coline Mazeyrat ont également été frappées par les nombreuses études publiées sur ce sujet et l’appel de l’Agence nationale de sécurité sanitaire à stopper l’utilisation de substances cancérogènes dans les protections périodiques.

En fondant Jho, qui signifie, “juste et honnête”, les deux jeunes femmes ont souhaité symboliser ce changement. Finis le plastique, la cellulose blanchie au chlore et les pesticides dans le coton, la start-up utilise des produits respectueux des femmes et de la planète. En effet, le coton choisi est certifié GOTS, c’est-à-dire, garanti sans pesticide, qui est achetée en Espagne. La start-up est également labellisée ICEA, ce qui garantit la juste rémunération et des conditions de travail décentes pour les paysans cultivant le coton. L’engagement de Jho ne s’arrête pas là. La start-up reverse presque 2% de son chiffre d’affaires à des associations aidant les femmes à obtenir des protections hygiéniques. Au total, 40 000 euros ont déjà été versés à quatre associations en France et à l’étranger.

Plus d’infos: www.jho.fr